Pirates

Je pensais à mon un roman d’aventures en gestation : L’aventurière de la mer des Sargasses.

Ma première phrase était : « Un vent d’orage se levait.. » Malheureusement, j’ai stagné pas mal de temps pour en arriver là. Pour me détendre je décidais de chanter, « Old man river.. » . Le chien de la voisine se mit à hurler.

Le matin j’avais reçu une critique d’un lecteur : « Votre dernier billet est lamentable, et vos personnages sont en sciure de bois. Vous devriez parler du mou de chat, voilà un sujet qui vous convient ! »

Je ne sais pas si Monsieur Moochagoo va apprécier la comparaison avec la sciure de bois.

Je reviens à mon roman :

« Un vent d’orage se levait et Elise Cluster, la femme pirate, était assise sur un mur, avec un homme coiffé d’un chapeau vert, vêtu d’une cape rouge, d’un chemisier blanc et de bottes noires. Il tenait un pistolet et regardait ostensiblement sa montre gousset’ « .

Bon, c’est un début, pensais-je.

« A leurs pieds gisait William Benjamin, mort de blessures par balles infligées par un lapin. »

« Le pirate se mit à parler à Elise : ‘William Benjamin est mort en tentant de cacher une carte, dont il n’existe qu’un seul exemplaire. Cette carte nous indique où se trouve le trésor des Lapins Pirates.’ « 

En lisant le début de mon roman, Monsieur Moochagoo m‘a dit que j’étais fort proche d’un résidu de néant.

Lapin Crétin