Je méditais sur l’apocatastase ataraxique, ce qui amena ma tante à dire que j’étais une « erreur sur la personne » vivante.
Puisque j’étais une erreur sur la personne, je lui confiais que je me comptais en général parmi les personnes « sans aveu », qui avant le Révolution, n’étaient pas capable de prouver formellement leur identité.
Sans identité, elle me promit une disparition rapide au sein de la société.
« Je ne veux pas me transformer en geôlier de moi-même, comme dans les innombrables livres de self-help, qui nous ordonnent de ‘transformer notre vie’. «
« En gros tu n’as pas le soucis de toi-même. »
« Je suis très honoré que tu te soucies de moi, mais Lacan dans son Séminaire (Livre II) parle de, ‘La naïveté individuelle du sujet qui croit en soi, qui croit qu’il est lui – folie assez commune.’ «
« Tu devrais relire Emile Coué pharmacien à Troyes puis à Nancy. Il conseillait de répéter chaque matin : « Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux. » Voilà un vrai défi à méditer. »
« Bon..si on buvait un thé avec un doigt de whisky ! »